Mars 2021
Pour plus de détails, se reporter à la publication du 1er trimestre 2021 qui a été diffusée le 15 avril 2021.
TAUX | TAUX PAR GROUPES | DURÉE | ACTIVITÉ MARCHÉ | COÛT RELATIF | SOLVABILITÉ
INDICATEURS | Mars 2021 | FÉVRIER 2021 | TENDANCE |
Taux | 1,11 % | 1,13 % | |
Durée |
236 mois |
231 mois 19,25 ans |
|
Marché du neuf Dont accession seule |
1,13 % |
1,18 % |
|
Marché de l’ancien Dont accession seule |
1,11 % 1,12 % |
1,12 % 1,13 % |
|
Activité marché des crédits rythme trimestriel glissant |
Montant de Production |
|
|
Analyse taux des crédits immobiliers pour particuliers
TAUX
Le taux moyen des nouveaux crédits recule depuis juillet 2020. Il a perdu 5 points de base depuis décembre dernier. Descendu de 1.16% en décembre à 1.11 % en mars, il retrouve son minimum déjà atteint en décembre 2019.
Vous pouvez afficher les valeurs en survolant le graphique et zoomer sur une partie en cliquant sur la courbe, sur le début de période souhaitée, et en déplaçant le pointeur jusqu'à la fin de la période, tout en maintenant le bouton de la souris enfoncé
Depuis le début de l’année, les établissements de crédit ont affiché des baisses dans les barèmes de taux proposés aux clientèles et pour toutes les maturités de prêts, de 8 à 9 points de base. Mais le déplacement de la production vers les durées les plus longues a, encore une fois, neutralisé une partie de l’impact de ces baisses sur le taux moyen.
La baisse des taux constatée sur les prêts à 15 ans, 20 ans et 25 ans a été rapide depuis décembre 2020. Les taux sur les prêts à 20 ans et 25 ans n’ont jamais été aussi bas.
Prêts du secteur |
Taux moyens (en %) |
Sur 15 ans | Sur 20 ans | Sur 25 ans |
Mars 2019 | 1,37 | 1,15 | 1,32 | 1,55 |
Décembre 2019 | 1,11 | 0,88 | 1,05 | 1,31 |
Mars 2020 | 1,14 | 0,92 | 1,09 | 1,35 |
Décembre 2020 | 1,16 | 0,97 | 1,10 | 1,35 |
Mars 2021 | 1,11 | 0,89 | 1,01 | 1,23 |
- 5 points de base sur l'ensemble du marché pour 1.11 % en mars 2021
- 6 points de base sur le marché de l'ancien pour 1.11 % en mars 2021
- 5 points de base sur le marché du neuf pour 1.13 % en mars 2021
TAUX PAR GROUPES
Les emprunteurs du 1er groupe aux meilleurs profils, obtiennent maintenant un taux inférieur à 1 %, même sur les durées les plus longues, par exemple 0.76 % sur 20 ans.
En outre depuis décembre dernier, les emprunteurs du 4ème groupe (profils présentant moins de revenus et d’apport personnel) ont bénéficié d’une baisse de taux nettement plus rapide que celle des autres emprunteurs sur les durées les plus longues.
Mars 2021 |
Décembre 2020 | ||||||
Prêts du secteur concurrentiel |
TAUX FIXES | Sur 15 ans | Sur 20 ans | Sur 25 ans | Sur 15 ans | Sur 20 ans | Sur 25 ans |
1er groupe |
0,63 |
0,76 | 0,95 | 0,72 | 0,84 | 1,00 | |
Taux moyens | 2ème groupe | 0,80 | 0,93 | 1,16 | 0,90 | 1,03 | 1,28 |
(en %) | 3ème groupe | 0,95 | 1,05 | 1,29 | 1,01 | 1,14 | 1,44 |
4ème groupe | 1,18 | 1,29 |
1,49 |
1,24 | 1,39 |
1,68 |
|
Ensemble | 0,89 | 1,01 | 1,23 | 0,97 | 1,10 | 1,35 |
Le 1er groupe rassemble les 25% d’emprunteurs dont le taux est le plus bas (valeurs des taux inférieures au 1er quartile, Q1).
Le 4ème groupe, les 25% d’emprunteurs dont le taux est le plus élevé (valeurs des taux supérieures au 3ème quartile, Q3).
Le 2ème groupe rassemble donc les 25% d’emprunteurs dont le taux est compris entre Q1 et la médiane.
Et le 3ème groupe, les 25% d’emprunteurs dont le taux est compris entre la médiane et Q3.
DURÉE
Après un répit en décembre et janvier, les durées s’allongent à nouveau rapidement en 2021. Depuis décembre dernier, la durée moyenne s’est accrue de 7 mois pour atteindre 236 mois en mars, à leur plus long jamais observé.
Taux bas et durées longues, en allégeant les conditions de crédit, les établissements bancaires soutiennent toujours la demande, notamment pour les emprunteurs les plus modestes, qui ont bénéficié d’une durée en augmentation de 11 mois entre décembre 2020 et mars 2021 : une telle évolution reste sans précédent, sur un laps de temps aussi court !
La structure de la production se déforme encore. Dans le cas des seuls prêts bancaires à l’accession à la propriété, la part de la production à plus de 25 ans se stabilise au niveau le plus bas constaté depuis plus de 15 ans (0.3 % en mars 2021). En revanche, 54.5 % de la production a été réalisée sur une durée comprise entre plus de 20 ans et 25 ans.
Les durées
(en années) |
Structure de la production |
10 et moins | + de 10 à 15 | + de 15 à 20 | + de 20 à 25 | + de 25 | Ensemble |
Accession | 2019 | 5,6 | 14,6 | 31,6 | 46,0 | 2,1 | 100,0 |
2020 | 5,1 | 13,1 | 32,6 | 48,3 | 0,9 | 100,0 | |
Mars-2021 | 4,1 | 12,0 | 29,2 | 54,5 | 0,3 | 100,0 |
ACTIVITÉ DU MARCHÉ DES CRÉDITS
En 2020, la demande de crédits a été très affectée par la crise de la Covid-19 et ses conséquences économiques et sociales, dont une dégradation de son moral peu propice à la réalisation de projets immobiliers. De nombreux ménages jeunes ou modestes ont été écartés du marché, du fait d’une hausse des prix des logements qui s’est renforcée dès la sortie du 1er confinement, et de la mise en œuvre des recommandations du HCSF. Début 2021, en janvier et février, la dégradation du marché s’est poursuivie.
Cependant, en mars la demande s’est nettement redressée comme cela est souvent le cas avec l’arrivée du printemps. Le rebond paraît d’autant plus prononcé qu’en mars 2020, référence du glissement annuel, l’activité avait lourdement chuté avec le confinement. Mais ce rebond n’a pas encore réussi à totalement gommer les tendances récessives du marché.
ACTIVITÉ DU |
MONTANT DE PRODUCTION DE CRÉDITS |
NOMBRE DE PRÊTS BANCAIRES ACCORDÉS |
Mars 2021 / |
+ 29,3 % |
+ 33,5 % |
Janvier à Mars 2021 |
-6,3 % |
-1,6% |
Avril 2020 à Mars 2021 |
- 16,3 % |
- 15,5 % |
COÛT RELATIF MOYEN
Le coût relatif se maintient sur les niveaux les plus élevés constatés jusqu’alors : 4.4 années de revenus en mars.
Indicateur de Solvabilité
L’indicateur de solvabilité de la demande bénéficie de la remontée de l'apport personnel et se redresse à un niveau élevé déjà constaté au milieu des années 2010. La transformation du marché a en effet été telle, que les emprunteurs qui restent sur le marché bénéficient de très bonnes capacités d’emprunt. Mais bien sûr, ce résultat tient largement à la sortie du marché des clientèles les moins bien dotées en apport et aux situations budgétaires les moins confortables.